Le diagnostic du syndrome de Rasmussen
Proposition d'un algorithme décisionnel de diagnostic de l'encephalite de Rasmussen
Pathologies à exclure:
- -dysplasie corticale (Andermann et al.1987)
- -encéphalopathie mitochondriale avec acidose lactique et épisodes stroke-like (Dvorkin et al.1987)
- -sclérose tubéreuse (Andermannn et al. 1987
- -vasculite cérébrale (Mackworth-Young et Hughes, 1985
- -tumeurs (Rich et al. 1985)
L’encéphalite de Rasmussen se caractérise chez l’enfant par:
Sur le plan clinique:
- -âge d’apparition en moyenne 5 ans
- -des clonies d’un orteil ou d’un pouce
- -des crises généralisées tonico-cloniques impliquant le plus souvent un seul côté et suivant le bonhomme de Rolando;
- -un déficit neurologique progressif au début ou après le début de l’épilepsie partielle continue, mais avant le début du traitement;
Sur le plan biologique:
- -possibilité de bandes oligoclonales ou parfois monoclonales à l’examen du LCR;
- -auto anticorps anti-GluR3 dans certains cas et non spécifiques du Rasmussen (épilepsies catastrophiques avec crises réfractaires, Wiendl et al.).
- -encéphalite chronique à la biopsie cérébrale;
Au niveau de L’EEG:
- -activité delta focale au niveau des régions temporales gauches sans pointe et en l’absence de toute activité critique (Copavilla et al.,1997)
Au niveau radiologique:
- -dilatation d’un ventricule
- -élargissement des sillons rolandiques.
- -atrophie hémisphérique progressive sur le scanner, l’IRM, ou sur les deux, avec ou sans anomalie de densité ou de signal.